Centre de Formation Rurale de Tami
Enrichir de feuilles les champs
Le CFRT a beaucoup d’arbres. Les chemins en sont bordés tout au long de quelques 6 Km de parcours. C’est une richesse qui a été créé par nos prédécesseurs depuis la création du Centre. Ils les ont plantés et entretenus en les arrosant les deux premières années, en évitant la bouche des chèvres, moutons et bœufs et surtout, une fois grandis, empêcher le coupe-coupe ou machette des habitants de la région qui en ont besoin pour construire la couverture de leur maison ou des paillottes.
Grâce à cela, le CFRT est devenu un paradis verdoyant. Les nombreuses feuilles qui tombent plusieurs fois par an deviennent une richesse formidable pour l’enrichissement des champs. Leur récolte et transport constitue un des travaux des stagiaires à la rentrée de l’année agricole : la préparation des champs avant l’arrivée des pluies.
Le Frère Supérieur Général Robert SCHIELER
Le Frère Supérieur Général Robert SCHIELER et le Conseiller Général, en charge de la Région Lasallienne d’Afrique et Madagascar, Frère Pierre OUATTARA, sont venus nous rendre visite fraternelle. Ils ont rencontré les élèves et professeurs de nos Centres éducatifs, les autorités religieuses et civiles, les Sœurs Gouadaloupaines de La Salle, les Jeunes Lasalliens, le noyau Signum Fidei. Si le premier accueil a été fait dans la capital économique du Bénin, c’est la capitale historique, Abomey-Bohicon qui a connu le privilège d’ouvrir le bal.
L’inauguration du Complexe scolaire Catholique De La Salle d’Akassato (Cotonou) a reflété la qualité des préparatifs qui ont été faits par la commission de pilotage. Cet événement a drainé beaucoup de monde, de Dapaong à Bohicon, passant par Togoville et Lomé. Nous avons été frappés par la présence de nombreux collaborateurs lasalliens des autres Centres. Nos attentes ont été dépassées.
Les poussins de pondeuses
Ces poussins de la photo ont été achetés à Lomé et ils ont dû faire la route vers Tami pendant 12 heures, arrivant quad même en parfait état. Il s’agit de poussins qui deviendront de poules pondeuses. Ils mangent beaucoup et pendant quelques semaines doivent être protégés de la fraîcheur qui génèrent la pluie et le vent. C’est le motif qui a conduit à les placer dans cette sorte de poulailler fabriqué avec de lames d’isorelle. Devenues adultes, les poules arrivent à pondre presque un œuf par jours d’après l’expérience du passé. Les œufs s’écoulent assez facilement à Dapaong, ville proche de Tami qui a une population de 50.000 habitants, dont un bon nombre des déplacés à la recherche de travail. Les œufs constituent l’alimentation la plus économique.
Cinq veaux N’Dama
Au Centre, les responsables se demandaient si cette race N’Dama allait disparaître par manque de renouvellement, vu que l’année 2016 les vaches n’avaient pas mis bas du tout. Voilà que cinq d’entre elles se sont mis d’accord -on le dirait- et pendant le seul mois d’avril, elles ont mis bas cinq jolis veaux. La photo vous offre l’aspect sympathique de trois d’entre eux. Alors la peur de voir disparaître les bœufs vigoureux, bons travailleurs devant la charrue et très résistants, s’est éclipsé pour le moment. Cela a coïncidé avec l’arrivée des familles stagiaires au Centre au début du mois d’avril pour une nouvelle campagne agricole.
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